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Avez-vous besoin de parler Français pour travailler à Montréal?

Montréal a toujours été une ville unique en raison de son histoire et de ses liens avec l’Angleterre et la France. Et la langue est donc devenue un sujet très clivant pour ses habitants. Par le biais de référendums et de lois, il y a une bataille constante autour de la langue Français. En tant que personne qui a grandi dans la ville dans une communauté anglophone, cela a toujours été évident.

Étant autour de cela toute ma vie, je comprends vraiment le but derrière cela et je crois qu’il est essentiel que nous préservions la langue et la culture Français. Ce sont des éléments qui rendent Montréal unique et un endroit où il fait bon vivre. Cependant, la façon dont nous nous y prenons pour les maintenir en vie dans notre ville n’est pas quelque chose que j’ai l’intention d’approfondir.

Au lieu de cela, j’aimerais me concentrer sur la capacité des résidents anglophones à travailler dans cette grande ville et leur plus grande question: Avez-vous besoin de parler français pour travailler à Montréal? C’est un sujet qui revient assez souvent dans l’industrie du recrutement informatique et qui a même conduit des techniciens talentueux à quitter la ville. Cela ne devrait pas se produire et je suis ici pour vous montrer comment réussir dans cette ville sans parler Français.  

Évaluons d’abord le marché de la technologie montréalaise

Montréal est l’un des carrefours technologiques à la croissance la plus rapide en Amérique du Nord et un chef de file en IA. Avec une population informatique de plus de 130 000 personnes,de nombreuses universités et écoles dotées de programmes technologiques, le vivier de talents est constamment actualisé et en croissance. Le faible coût de la vie, les salaires et les espaces de bureaux lui ont permis de devenir un endroit attrayant pour les organisations de toutes tailles pour ouvrir des bureaux. Tout aussi importants sont les crédits d’impôt que le gouvernement du Québec offre aux entreprises ayant des activités technologiques dans la province.

Avec toutes ces fonctionnalités attrayantes, nous voyons de plus en plus d’entreprises américaines déplacer leurs opérations informatiques ici. Il a attiré Google, Nuance, Morgan Stanley et d’autres entreprises de haute technologie, ce qui est une excellente nouvelle. Comme leur siège social est aux États-Unis, tout employé travaillant à Montréal doit être capable de parler anglais pour réussir. Par conséquent, ces organisations sont plus souples sur l’exigence de parler Français. Avec cette tendance qui se poursuit et de plus en plus d’organisations qui décident de s’installer ici, nous devrions voir plus de possibilités pour les anglophones à Montréal.

Guerre actuelle contre les talents

Un autre facteur majeur qui change notre marché est la demande de talents technologiques. Avec un taux de chômage inférieur à 2% en informatique à Montréal, il n’y a tout simplement pas assez de personnes pour le nombre de postes. Cela a commencé à changer la dynamique entre les employés et les employeurs, car les organisations doivent en faire plus pour pourvoir leurs postes. Cela a signifié ces dernières années un relâchement des qualifications sur les postes vacants. Comme la plupart des organisations ont encore besoin de personnes qualifiées techniquement, la plus facile à faire est l’exigence de bilinguisme.

Nous constatons que de plus en plus d’organisations font de la souplesse quant aux personnes qu’elles embauchent et, bien que le bilinguisme soit toujours préféré, l’obstacle disparaît lentement pour les anglophones. Par exemple, une tendance dont j’ai été témoin avec quelques organisations est qu’elles sont ouvertes aux personnes qui comprennent mais ne peuvent pas parler Français. Cela transforme les réunions en une conversation plus franglaise, les gens pouvant parler dans leur langue préférée. Des approches novatrices comme celle-ci permettent aux organisations de continuer à fonctionner dans Français tout en ouvrant leurs portes à plus de talents. L’autre avantage est d’avoir des gens qui parlent différentes langues conduit à plus de diversité et à une meilleure équipe.

Il y a aussi la possibilité de travailler à 100% à distance pour une entreprise en dehors de la ville. Cela vous permet de profiter de la culture et de l’atmosphère européenne de la ville tout en étant capable de travailler.

Rappelez-vous simplement que si vous recherchez votre prochaine opportunité de carrière, une chose à garder à l’esprit est que les descriptions de poste sont obsolètes. Ils énumèrent souvent Français comme une exigence lorsque ce n’est peut-être pas le cas, alors assurez-vous toujours de vous renseigner et ne laissez pas cela vous empêcher de postuler.

Apprendre la langue

Même si notre ville change et est plus ouverte aux anglophones, je vous suggère toujours d’apprendre Français. Si vous êtes nouveau au Canada ou même simplement à Montréal, parler Français à un niveau conversationnel peut être utile et l’effort va un long chemin aux yeux de l’employeur. Une façon d’apprendre est à travers votre organisation car de nombreuses personnes innovantes et avant-gardistes offrent des cours à l’interne ou elles couvriront le coût de vos cours. Certains ont même des ressources sur place pour travailler avec vous afin d’améliorer votre Français. Si votre entreprise actuelle ne paie pas, je suggérerais toujours de payer les cours de votre poche, car cela vaut bien l’investissement pour votre carrière. Il existe même des moyens d’explorer l’apprentissage Français gratuitement.

Dans une économie plus mondialisée, tout le monde doit prendre des mesures pour être plus flexible en matière de langue. Pour les candidats, cela signifie travailler sur l’apprentissage de la langue et faire l’effort de montrer que vous vous souciez de vous. Les organisations peuvent adopter des approches créatives pour contourner certains des obstacles à la communication qui existent. Avec le manque actuel de ressources, vous devez vous adapter, sinon vous aurez du mal à rivaliser. Dans tous les cas, lorsque vous répondez à la question: Avez-vous besoin de parler français pour travailler à Montréal? La réponse est non, mais faites l’effort de l’apprendre quand même.

Comment avansai peut vous aider

Si vous êtes à la recherche de quelque chose de nouveau ou si vous voulez simplement être tenu au courant du marché des opportunités qui ne nécessitent pas de Français, prenez quelques minutes pour remplir notre profil candidat et l’un de nos conseillers peut vous aider.

Jason Levy

Co-Fondateur @ avansai